Le cinéma tunisien brille au Festival international du film du Caire
Le cinéma tunisien se fait remarquer cette année lors de la 45e édition du Festival international du film du Caire, qui a lieu en Égypte du 13 au 22 novembre. Deux courts métrages tunisiens se sont vus décernés des prix parallèles, mettant en lumière le talent et la créativité de l’industrie cinématographique tunisienne.
Le film Mal Wa Banoun, sous la direction de Houssem Sanassa, a été honoré d’une bourse de participation au laboratoire Mozaïk pour la post-production. Cette bourse est accordée par la Commission royale du film de Jordanie. En parallèle, le film Barsha, réalisé par Nada Mezni Hfaiedh, a remporté le prix Rough Cut Lab Africa. Ces récompenses contribuent à l’enrichissement des distinctions attribuées lors de cet événement prestigieux, en attendant l’annonce des lauréats des prix officiels.
La Tunisie brille également dans la compétition officielle avec Nwaar Aachiya, un film de la réalisatrice et productrice Khadija Lemkecher, qui sera projeté en avant-première mondiale aux côtés de 17 autres œuvres internationales. De plus, Kantra, réalisé par Walid Mattar, est en lice dans la section Horizons du cinéma arabe.
Lors de cet événement, l’actrice tunisienne Dorra Zarrouk a également marqué les esprits en présentant son premier documentaire intitulé Wen Sarna, qui aborde la condition des réfugiés palestiniens. Cette œuvre marque sa première incursion en tant que réalisatrice et productrice. De plus, elle a participé à une table ronde sur le thème du cinéma palestinien et libanais, des conversations qui ont rassemblé des figures influentes du milieu cinématographique arabe, telles que Mai Masri, Najwa Najjar et Myriam El Hajj.
Ce festival s’affirme ainsi comme une plateforme incontournable pour promouvoir le cinéma tunisien et sa diversité artistique sur la scène internationale.