L’atonie persistante de l’investissement privé reste le défi majeur entravant la reprise économique tant attendue en Tunisie, selon les résultats de la 22ème enquête sur le climat des affaires menée par l’Institut Tunisien de la Compétitivité et des Etudes Qualitatives (ITCEQ). Cette étude met en lumière une réalité préoccupante, mais aussi un engagement des pouvoirs publics dans une dynamique de réforme visant à améliorer le climat des affaires.
Les résultats de l’enquête dévoilent des performances notables, notamment dans la perception améliorée de la situation sécuritaire et le maintien de l’infrastructure et des ressources humaines en tant que domaines les mieux perçus.
Le pilier de la “situation sécuritaire” a enregistré une amélioration significative dans la perception des chefs d’entreprise, passant de la 3ème contrainte en 2015 à la 10ème en 2022. Cette évolution traduit la reconnaissance des efforts du dispositif sécuritaire pour rétablir la sécurité dans le pays.
Les domaines de l’infrastructure et des ressources humaines maintiennent leur position de points forts, bien que certains défis subsistent en coulisses. Ces résultats soulignent la nécessité de capitaliser sur ces forces tout en adressant les insuffisances existantes.
L’enquête, outil de référence d’aide à la décision, a analysé les appréciations de 1041 entreprises privées opérant dans l’industrie et les services à travers la Tunisie. Son triple objectif, alliant le recueil des appréciations des chefs d’entreprise, l’analyse des actions des entreprises pour améliorer leur compétitivité, et la collecte des anticipations en matière d’activité, d’investissement et d’emploi, en fait une ressource cruciale.
Ces résultats soulignent l’importance cruciale de l’investissement privé pour la reprise économique. Quelle est votre opinion sur ces défis et les réformes entreprises par les pouvoirs publics ? Pensez-vous que cela aura un impact sur l’avenir économique de la Tunisie ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous