Depuis des années, les leaders politiques africains s’efforcent de lever les barrières frontalières entre les nations du continent, poursuivant la vision d’améliorer les échanges intra-africains pour accélérer le progrès de l’Afrique. Les initiateurs du mouvement panafricain ont constamment prôné la nécessité pour le continent d’ériger des infrastructures favorisant une meilleure interaction commerciale entre les nations africaines.
Pour concrétiser cette ambition, diverses initiatives panafricaines ont été lancées. Parmi celles-ci figure la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAF), qui représente une opportunité d’accroître la croissance économique, de lutter contre la pauvreté et de promouvoir l’inclusion économique dans les pays membres. Parallèlement, certains pays mettent en place des projets régionaux pour intensifier la collaboration économique.
Récemment, le Kenya et la Zambie ont ratifié un accord favorisant l’abolition des obstacles commerciaux, signé en parallèle de la 8ᵉ session d’un Comité mixte du commerce. Le Kenya et la Tanzanie, deux pays à fort potentiel, sont au cœur de cet accord, qui laisse présager une croissance économique significative pour les deux nations.
Cet accord entre le Kenya et la Tanzanie va entraîner des modifications notables, avec des sources indiquant l’élimination ou la réduction de divers droits, taxes et autres charges qui freinent le commerce bilatéral. De surcroît, les barrières tarifaires vont disparaître, et les restrictions concernant les exportations de thé et d’alcool kényan vers la Tanzanie ainsi que celles du bois tanzanien seront abolies.
Il convient de rappeler que les relations entre ces deux nations d’Afrique de l’Est n’ont pas toujours été au beau fixe. Néanmoins, face aux bénéfices mutuels envisageables, les deux pays ont choisi de concilier leurs différences pour privilégier l’intérêt collectif. L’accord de libre-échange entre le Kenya et la Tanzanie illustre parfaitement une intégration régionale bénéfique, suggérant que l’union de leurs forces pourrait ouvrir la voie à des perspectives économiques prometteuses pour Nairobi et Dodoma.
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