La population de Brazzaville est confrontée à une situation critique, marquée par des pannes d’électricité de longue durée atteignant jusqu’à cinq jours d’affilée. Les quartiers situés dans la partie nord de la ville sont les plus affectés, mettant en péril le déroulement des activités quotidiennes des habitants.
La capitale du Congo est plongée dans le noir, impactant négativement les maisons, les boutiques et les entreprises. Les lieux normalement dynamiques, tels que les boulangeries, se retrouvent contraints de cesser leurs opérations faute d’électricité. Le recours aux générateurs est devenu une solution de repli, bien que le bruit qu’ils génèrent soit source d’agacement supplémentaire pour la population.
Les répercussions sur l’économie sont alarmantes; les entreprises ne peuvent plus exercer leurs activités comme à l’accoutumée, ce qui entraîne de lourdes pertes économiques. Des commerçants expriment leur désarroi face à leur incapacité de satisfaire la demande de leur clientèle, ce qui ne fait qu’empirer davantage l’état déjà fragile de l’économie locale.
Les autorités de Brazzaville attribuent une partie du problème à l’obsolescence du système électrique, qui aggrave les difficultés d’approvisionnement en électricité dans la métropole. Par ailleurs, un incendie d’une cause non identifiée ayant endommagé le poste haute tension desservant le nord de Brazzaville a également joué un rôle dans cette crise énergétique.
En marge de cette crise énergétique, la ville doit également faire face à un manque d’eau, détériorant encore plus les conditions de vie des habitants en cette période de canicule.