Le mardi 10 septembre, l’Institut tunisien pour l’emploi inclusif a organisé à Tunis un congrès régional axé sur le thème « Un nouveau regard sur le travail dans l’économie informelle ». Cet événement a mis en lumière l’importance de repenser le secteur informel face à l’émergence de nouvelles formes d’emplois précaires.
La rencontre a rassemblé des chercheurs et universitaires venant de Tunisie, du Maghreb et du Moyen-Orient. Les discussions ont principalement porté sur les stratégies permettant d’intégrer les travailleurs informels dans l’économie formelle, leur offrant ainsi l’accès à leurs droits économiques et sociaux.
Les débats ont également exploré les nouvelles formes de travail informel, notamment l’économie des plateformes numériques. Ce secteur, qui fournit une variété de services et attire de nombreux travailleurs, est caractérisé par l’absence de contrats de travail ainsi que de couverture et protection sociales.
Asma Ben Hsan, présidente de l’Institut tunisien de l’emploi inclusif, a déclaré à la TAP que cette conférence s’inscrit dans les projets de l’institut visant à repenser les mesures nécessaires pour faciliter la transition des travailleurs du secteur informel vers l’économie formelle tout en défendant leurs droits économiques et sociaux.
Elle a précisé que l’objectif de la conférence est d’encourager le débat sur la situation actuelle du secteur informel en Tunisie, tout en réfléchissant aux perspectives régionales et en tirant parti des résultats d’études menées en Afrique et dans certains pays du Moyen-Orient.
Ben Hsan a également mentionné qu’un partenariat avec le ministère de l’Emploi et de la Formation professionnelle a conduit à l’élaboration d’une loi visant à intégrer les travailleurs du secteur informel dans l’économie formelle, notamment à travers le système d’auto-entrepreneur, mis en place par le ministère.
Source : TAP