La course pour abriter la Banque africaine de l’énergie s’intensifie

La demande mondiale en énergie connaît une montée en flèche, notamment suite au conflit russo-ukrainien qui a bouleversé le secteur énergétique. Cette situation a engendré l’émergence de nouveaux marchés, plaçant l’Afrique au centre de cette nouvelle dynamique. Les pays les plus puissants rivalisent pour signer des contrats d’approvisionnement énergétique avec le continent.

Le potentiel énergétique de l’Afrique est considérable, positionnant le continent comme une force majeure dans le circuit d’approvisionnement mondial à court, moyen et long terme. Fort de cette perspective, une nouvelle banque dédiée à l’énergie verra le jour en Afrique dans les prochains mois. Plusieurs pays se disputent l’opportunité d’accueillir le siège de cette future institution, notamment le Nigeria, le Ghana, l’Afrique du Sud, l’Égypte, le Bénin, la Côte d’Ivoire et l’Algérie.

Pour être sélectionné comme hôte de cette banque de l’énergie, les pays candidats doivent remplir des critères spécifiques, notamment disposer d’un bâtiment adéquat, signer un accord avec le gouvernement hôte et souscrire au capital social de la banque. À ce stade, le Ghana semble être en pole position.

Malgré son statut de plus grand producteur de pétrole en Afrique, le Nigeria doit faire face à une compétition féroce. Ainsi, le choix du pays hôte ne se fera pas sans une compétition rigoureuse et le Nigeria devra présenter un dossier solide pour rester dans la course.

Le pays sélectionné pour accueillir le siège de la Banque africaine de l’énergie bénéficiera de nombreux avantages, renforçant ainsi son influence sur les marchés énergétiques régionaux et internationaux, ainsi qu’un accès privilégié aux investissements énergétiques. La bataille pour remporter cette opportunité s’annonce donc acharnée, les pays candidats cherchant à dynamiser leur secteur énergétique et à créer de nouvelles perspectives.

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