L’année 2023 a été marquée par une série de catastrophes naturelles ayant engendré des pertes d’assurance estimées à 95 milliards de dollars, selon le géant de la réassurance Munich Re. Bien que cela représente une baisse par rapport à 2022, le montant reste supérieur à la moyenne décennale de 90 milliards de dollars.
Parmi les événements les plus dévastateurs, les tremblements de terre en Turquie et en Syrie ont causé la mort de 58 000 personnes et généré des pertes d’une valeur de 50 milliards de dollars, dont seulement 5,5 milliards ont été couverts par les assurances. Les tempêtes aux États-Unis et en Europe, exacerbées par le changement climatique, ont également contribué significativement à ces pertes.
Les experts soulignent une tendance inquiétante : les sinistres autrefois considérés comme mineurs sont devenus des facteurs majeurs de sinistralité. Les pertes totales dues aux catastrophes naturelles, y compris celles non assurées, ont atteint 250 milliards de dollars en 2023, dépassant les tendances des 10 et 30 dernières années.
Malgré une saison des ouragans relativement douce en Amérique, le pays a contribué aux pertes, incitant les compagnies d’assurance à augmenter les prix en prévision d’événements futurs. En Tunisie, confrontée à des événements climatiques extrêmes, notamment les inondations de Nabeul en 2018, les conséquences pourraient se traduire par des primes d’assurance plus élevées à l’avenir.
Cet aperçu des défis actuels du secteur de l’assurance souligne l’importance de la préparation aux risques climatiques et la nécessité d’une réflexion sur les politiques d’assurance à l’échelle nationale. Les clients tunisiens peuvent anticiper des ajustements potentiels dans leurs primes d’assurance, appelant à une attention accrue aux politiques de couverture et aux stratégies de gestion des risques.
Commentaires
commentaires