Malgré un rebond significatif dans le secteur du tourisme, l’économie tunisienne a connu un ralentissement au cours de la première moitié de cette année, selon le dernier rapport semestriel de la Banque mondiale. La croissance économique a atteint 1,2% en rythme annuel, soit la moitié de celle de l’année précédente et seulement un quart de celle de 2021, année de reprise après le choc de la pandémie de Covid-19.
La sécheresse, qui sévit depuis le début de l’année, a été identifiée comme la principale cause de cette baisse de la croissance. Elle a gravement impacté le secteur agricole tunisien, réduisant la production de denrées alimentaires essentielles et entravant également la production d’électricité en raison de la baisse des niveaux d’eau dans les barrages.
Le secteur du tourisme a affiché un rebond notable, avec une augmentation de près de 50% fin août par rapport à la même période de l’année précédente. Cependant, malgré cette contribution positive, la croissance économique globale reste faible.
De plus, la Tunisie continue de faire face à des défis en matière de financement international en raison d’un déficit budgétaire persistant et d’un taux d’endettement élevé. Pourtant, le pays résiste toujours aux réformes économiques proposées par le Fonds monétaire international (FMI), qui sont considérées comme essentielles par les experts pour stimuler la croissance et renforcer l’économie.
L’émigration de citoyens tunisiens a augmenté ces dernières années, avec une augmentation des transferts financiers provenant de la diaspora, représentant environ 6,6% du PIB. Cependant, la fuite de compétences limite le potentiel de croissance.
La situation économique en Tunisie est complexe, marquée par une inflation en hausse (9,3% en août) et des difficultés d’accès aux financements internationaux. Les réformes économiques sont un enjeu crucial pour l’avenir du pays, mais elles restent en attente.
Les citoyens, les experts et les décideurs sont confrontés à des choix difficiles pour remédier à la situation économique et financière du pays. Quelle est votre opinion sur la manière dont la Tunisie devrait relever ces défis ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous.