Le Financial Times a rapporté que vingt des plus grandes banques du monde ont supprimé près de 62 000 emplois depuis le début de l’année, symbolisant l’une des plus grandes coupes dans le secteur depuis la crise financière de 2008, où 140 000 postes avaient été supprimés.
UBS enregistre le nombre maximal de suppressions de postes, avec 13 000 emplois éliminés suite à son intégration progressive de Credit Suisse, un concurrent racheté pour une somme modeste de 3 milliards d’euros au début de l’année.
En outre, on prédit une série de licenciements à venir en 2024. Cette tendance est particulièrement marquée à Wall Street où les banques d’investissement bataillent pour s’adapter à l’augmentation rapide des taux d’intérêt aux États-Unis et en Europe, engendrant de massives coupes budgétaires.
La diminution de l’activité de fusions-acquisitions et d’introductions en bourse cette année a encouragé les banques à réduire leurs effectifs afin de préserver leur rentabilité, puisque ces transactions génèrent des commissions importantes.
Alors que nous sortons de la pandémie, de nombreuses institutions réexaminent leur recrutement. Cette période post-pandémique a été marquée par une reprise notable des transactions, intensifiant ainsi la concurrence pour l’acquisition de talents et influençant une augmentation salariale.
Au total, les grandes banques de Wall Street ont supprimé au moins 30 000 postes en 2023.
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