Découverte d’une fosse commune à la frontière tuniso-libyenne : l’ONU demande une enquête

Le Haut-Commissaire des Nations Unies aux droits de l’homme, Volker Türk, a annoncé, le mardi 9 juillet 2024, que “son bureau suit des rapports sur la découverte d’une fosse commune dans le désert à la frontière libyo-tunisienne”.

Dans son discours devant le Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, Türk a dénoncé “les développements successifs et inquiétants en Libye”.

“Je demande aux autorités de répondre rapidement à nos demandes d’information et de mener une enquête approfondie sur ces crimes”, a-t-il déclaré, selon ce qu’a rapporté l’agence Reuters.

Le Haut-Commissaire aux droits de l’homme de l’ONU a condamné “les violations généralisées contre les migrants et les réfugiés”, soulignant que les familles “des victimes ont le droit de connaître la vérité”.

Plus tôt, l’Organisation internationale pour les migrations a annoncé dans un communiqué avoir découvert les corps d’au moins 65 migrants dans une fosse commune dans le sud-ouest de la Libye. Les circonstances de leur décès et leurs nationalités restent inconnues, mais on pense que les migrants sont morts lors d’une opération de trafic à travers le désert.

Dans son communiqué, l’organisation a également affirmé, selon le Projet des migrants disparus, avoir enregistré au moins 3 129 décès et disparitions en 2023 sur la route de la mer Méditerranée, qu’elle a qualifiée de la plus meurtrière.

L’Organisation internationale pour les migrations a appelé, dans ce contexte, tous les gouvernements et autorités le long de la route à renforcer la coopération régionale pour assurer la sécurité et la protection des migrants, quel que soit leur statut et à toutes les étapes de leurs voyages.

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