Le spécialiste en risques financiers Mourad Hattab met en lumière dans son analyse du projet de loi de finances 2024 l’importance cruciale de rationaliser les avantages fiscaux et d’améliorer le recouvrement des créances pour éviter un endettement excessif en Tunisie.
Points Clés à Retenir :
- Endettement et Excédent : Hattab souligne que la rationalisation des avantages fiscaux peut transformer le déficit budgétaire de près de 12 milliards de dinars en un excédent, en évitant l’endettement excessif.
- Besoin d’Endettement : La Tunisie envisage un taux de croissance de 2,1%, nécessitant un endettement de près de 28,2 milliards de dinars en 2024. Un déficit budgétaire de 6,6 % du PIB est également anticipé.
- Dépenses Fiscales 2021 : Le dernier rapport du ministère des finances révèle que les avantages fiscaux et financiers accordés en 2021 s’élevaient à 8,3 milliards de dinars, représentant 6,41% du PIB et 15,11% du budget de l’État.
- Défis Actuels : Les avantages fiscaux peuvent priver l’État de ressources importantes, souligne Hattab, notant des problèmes d’équité fiscale, la complexité des textes fiscaux et des créances fiscales constatées d’une valeur d’environ 10,2 milliards de dinars.
Le système fiscal actuel nécessite une précision accrue et une orientation des dépenses fiscales vers les ayants droit. La faible efficacité du recouvrement des créances et la prescription de certaines d’entre elles soulignent des problématiques non résolues.
Pour un avenir financier prospère, la Tunisie doit s’engager dans des réformes fiscales sérieuses, mettant l’accent sur la rationalisation des avantages et l’amélioration du recouvrement des créances. Ces mesures, combinées à une approche de développement durable, peuvent façonner un avenir économique plus solide.
Quelle est votre vision de ces réformes fiscales ? Pensez-vous qu’elles auront un impact positif sur l’économie tunisienne ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous et participez à la conversation pour un avenir financier plus stable