Dans un contexte marqué par une forte dépendance aux importations céréalières, la Tunisie se trouve confrontée à des défis accrus pour assurer sa sécurité alimentaire. Selon un rapport du Système mondial d’information et d’alerte rapide sur l’alimentation et l’agriculture (SMIAR) de la FAO, les besoins d’importations céréalières pour la campagne commerciale 2023/24 devraient atteindre 4,7 millions de tonnes, représentant une augmentation d’environ 30% par rapport à l’année précédente.
Contexte:
La dépendance du pays aux importations céréalières, principalement le blé, est un défi persistant. Entre 2016 et 2020, près de 40% du blé importé provenait d’Ukraine, 7% de la Fédération de Russie, et le reste de divers pays de l’Union européenne. Cependant, la situation a évolué avec la guerre en Ukraine en février 2022, réduisant la part des exportations ukrainiennes à un peu plus de 15% lors de la campagne 2022/23.
Analyse:
Bien que les pays de la mer Noire restent les principaux fournisseurs de blé, le rapport souligne une augmentation des expéditions du Canada, représentant près de 20% des importations totales de blé en 2022/23. Les prix moyens des importations de céréales ont également connu une baisse significative en 2023 par rapport à l’année précédente.
Impact sur l’Économie:
Cette dépendance accrue aux importations soulève des préoccupations quant à la stabilité alimentaire et à la vulnérabilité face aux fluctuations des marchés internationaux. Les variations géopolitiques, comme la guerre en Ukraine, ont déjà eu des répercussions sur les sources d’approvisionnement, soulignant l’importance de diversifier les partenaires commerciaux.
Comment la Tunisie peut-elle diversifier ses sources d’approvisionnement en céréales pour réduire sa vulnérabilité aux chocs externes ? Quelles politiques peuvent être envisagées pour renforcer la production intérieure de céréales et assurer une sécurité alimentaire durable ? Partagez vos idées et réflexions dans les commentaires ci-dessous,
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