Ghazi Ben jemia, spécialiste du domaine énergétique, a déclaré hier, jeudi 11 juillet 2024, que le déficit énergétique dont souffre la Tunisie est principalement dû à une diminution significative du nombre de licences d’exploration depuis 2010.
Il a souligné que l’orientation vers les énergies alternatives ou renouvelables est une option pour réduire le déficit énergétique dans tous les secteurs.
Ben jemia a également indiqué que l’utilisation des énergies renouvelables pourrait inclure les secteurs de l’énergie, de l’industrie, du transport, et d’autres encore.
Il a également mentionné, lors d’une déclaration à Radio Mosaique FM, la baisse de la production des champs pétrolifères existants et le manque de découverte de nouveaux champs pour compenser la baisse de production actuelle.
Il a ajouté que le déficit énergétique actuel est prévisible et continuera à se creuser, ce qui aura un impact négatif sur l’attraction des investissements en Tunisie, selon ses dires.
Il a appelé à la nécessité de se tourner vers les énergies renouvelables, en particulier l’énergie solaire, qui peut être exploitée sur tout le territoire national du nord au sud, selon lui.
Il a également insisté sur la nécessité de surmonter les obstacles et les problèmes qui entravent les opportunités d’investissement en Tunisie, tels que la longueur des procédures administratives et la bureaucratie.
Il convient de noter que le déficit du bilan énergétique de la Tunisie a atteint 2 millions de tonnes équivalent pétrole, augmentant de 14% à la fin de mai 2024 par rapport à la même période de l’année précédente.
Le déficit de la balance commerciale énergétique a également augmenté de 22% à la fin de mai 2024 par rapport à la même période de l’année précédente, atteignant 4606 millions de dinars contre 3779 millions de dinars, selon le bulletin de situation énergétique de mai 2024 publié par l’Observatoire national de l’énergie et des mines.
Commentaires
commentaires