Un rapport réalisé par l’Association Intersection pour les droits et libertés, le Syndicat national des journalistes tunisiens et Avocats Sans Frontières à montré que jusqu’à présent, 65 personnes ont été jugées en vertu de l’article 24 du décret 54 émis le 13 septembre 2022.
La porte-parole de l’Association Intersection pour les droits et libertés, May Abidi, a déclaré au journal Al Sabah dans son édition du mardi 14 mai 2024, que 32 cas ont été signalés, dont des plaintes déposées par une partie officielle (avec la possibilité d’ajouter trois nouveaux cas), que ce soit un ministre, une autorité ou une action volontaire du ministère public, représentant plus de la moitié des arrestations.
Selon le Syndicat des journalistes, la dernière année a été marquée par une situation particulière pour les journalistes, avec une multiplication des procès à l’encontre des journalistes.
Le SNJT, a souligné que 39 cas d’arrestation de journalistes étaient liés de ses œuvres médiatiques, et en lien avec des lois telles que la lutte contre le terrorisme, le blanchiment d’argent, le code des télécommunications et le code pénal.
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