Sami Raïes, membre de la commission d’organisation administrative, développement, digitalisation, gouvernance et lutte contre la corruption à l’Assemblée des représentants du peuple( ARP), a indiqué que plusieurs lanceurs d’alerte, au cours de leur lutte contre la corruption, ont été victimes de persécution de la part de leurs supérieurs directs, que ce soit dans le secteur public ou privé.
Raïes a confirmé, dans une déclaration à la radio ce jeudi 16 mai 2024, qu’aucune décision définitive n’a été mise en œuvre pour les réintégrer dans leurs postes, tandis que des personnes soupçonnée de corruption continuent l’exercice de leurs fonctions au sein de la fonction publique, avec des mutations professionnelles ou des promotions.
Le député a annoncé que des révisions seront apportées à la loi relative à l’Instance nationale de lutte contre la corruption, en coordination avec les présidents de la république et du gouvernement.
Raïes a souligné qu’en l’absence d’une instance de lutte contre la corruption, il n’y a plus de décisions pour protéger les informateurs sur la corruption, selon ses dires.