La controverse s’intensifie autour de la décision de l’Instance supérieure indépendante pour les élections (ISIE) de ne pas appliquer les jugements rendus par le tribunal administratif concernant les candidatures à l’élection présidentielle de 2024.
Des partis politiques et organisations, dont l’ONG “I Watch”, l’association “Mourakiboun” et le Mouvement du peuple , ont dénoncé ce qu’ils qualifient de “précédent dangereux” et de “renversement du processus électoral”.
Ces groupes affirment que le refus de l’ISIE d’intégrer les candidats Abdellatif Mekki, Mondher Zenaidi et Imed Daïmi dans la liste finale des candidats, malgré les décisions du tribunal administratif, constitue une première historique depuis la révolution et une déviation grave du processus électoral.
Le président de l’ISIE, Farouk Bouaskar, a annoncé lors d’une conférence de presse que les candidats définitivement acceptés sont Ayachi Zammel, Zohaïr Maghzaoui et Kaïs Saïed. L’ISIE a rejeté l’inclusion de Mekki, Zenaidi et Daïmi, malgré les ordonnances judiciaires annulant le refus initial de leurs candidatures.
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