L’ingénieur de l’Institut national de la météorologie, Mehrez Ghannouchi, a récemment remis en question un scénario prévoyant des précipitations dépassant les 400 mm dans la région de Gabès. Les dernières mises à jour du modèle suisse ont contredit cette prévision, apaisant ainsi les craintes qui circulaient sur les réseaux sociaux.
Selon Ghannouchi, les quantités de pluie sont déterminées à court terme grâce à des mécanismes de télédétection, des radars et des modèles à haute résolution. Dans un post sur son compte Facebook, il a souligné que les performances des modèles numériques sont sujettes à des fluctuations pendant cette période. Chaque lecture et visualisation repose sur des algorithmes et des approches scientifiques approuvées, en lien avec les supercalculateurs qui effectuent les calculs.
Le processus d’élaboration des prévisions météorologiques prend en compte tous les scénarios possibles, en utilisant des indicateurs riches en informations et en tenant compte des particularités locales des lieux et du climat de la région, a-t-il ajouté.
Bien que des fortes pluies soient attendues dans un proche avenir, les quantités exactes seront précisées dans les prochains jours, a précisé Ghannouchi.