Le président de l’Union régionale de l’agriculture et de la pêche à Tozeur, Nasser Mokaddem, a révélé que les agriculteurs de la région font face à une dette élevée atteignant 40 millions de dinars. Une partie de cette dette est due à la Société Tunisienne de l’Électricité et du Gaz pour les coûts de pompage de l’eau d’irrigation à l’électricité.
Les difficultés financières sont exacerbées par la baisse des prix de vente des dattes sur les palmiers, bien qu’une légère amélioration a été notée par rapport aux quatre dernières années.
Entre 75 % et 90 % de la production des oasis modernes a été vendue directement sur les palmiers, mais les ventes dans les oasis anciennes, qui représentent 50 % de la production totale de la région, restent faibles.
Les prix de vente actuels, que ce soit sur les palmiers ou sur le marché de gros, demeurent insuffisants pour couvrir les coûts de production.
Les dattes de type Arjoun se vendent entre 1500 et 4500 millimes le kilogramme, des prix inférieurs aux coûts de production.
Le prix de référence établi par les autorités n’est pas respecté, faute de fixation d’un prix plancher, ce qui empêche les prix de chuter en dessous des seuils déterminés.
Il est urgent, selon Mokaddem, que l’État intervienne pour organiser la promotion et protéger les agriculteurs, notamment en établissant un cahier des charges pour fixer et surveiller les prix.
Le groupement professionnel commun des dattes est également invité à participer à la production, à la promotion et à l’ajustement des prix.
Les problèmes rencontrés par le système des oasis ont conduit à la négligence de vastes superficies, particulièrement dans les oasis anciennes, selon la même.
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