Le membre du Comité international olympique et président du Comité tunisien, Mehrez Bousayen, a annoncé qu’il travaillait en collaboration avec le Comité international olympique, l’Agence mondiale antidopage et l’Agence nationale antidopage pour lever les sanctions imposées à la Tunisie, dès la semaine prochaine.
Expliquant la raison de la sanction contre la Tunisie, Bousayen a précisé que l’Agence mondiale antidopage avait demandé une révision de la loi concernant l’Agence nationale antidopage, mais que le décret gouvernemental pour mettre en œuvre la loi n’avait pas été émis dans les délais requis, selon ses dires.
Le porte-parole a indiqué que le Comité olympique national tunisien avait envoyé sept correspondances au ministère de la Jeunesse et des Sports et à l’Agence nationale antidopage, les invitant à réviser la loi et à respecter les délais, mais qu’il n’y avait eu aucune réaction.
Bousayen a déclaré : “Après que la sanction est devenue effective contre l’Agence nationale antidopage, une correspondance officielle a été envoyée à l’Agence mondiale antidopage pour l’informer que le décret gouvernemental est entré en vigueur depuis sa publication dans le Journal officiel tunisien, dans le but de fixer une session pour lever les sanctions dès la semaine prochaine.”
Il convient de rappeler que le décret gouvernemental n° 235 de l’année 2024 concerne la révision et la finalisation du décret n° 187 de l’année 2024, en date du 5 avril 2024, régissant l’organisation administrative et financière de l’Agence nationale antidopage (ANAD) et ses modalités de gestion, publié dans le Journal officiel tunisien le 2 mai en cours.
Il est à noter que l’Agence mondiale antidopage a imposé des sanctions à la Tunisie en lui interdisant de lever le drapeau national lors des manifestations sportives.
La première application de cette décision a eu lieu lorsque la nageuse tunisienne Habiba Benguith a remporté la médaille de bronze aux Championnats d’Afrique de natation, où elle s’est vu interdire de brandir le drapeau tunisien.
TAP