Le Centre National pour la Promotion de la Transplantation d’Organes (CNPTO) en Tunisie vise à atteindre un million de Tunisiens inscrits comme donneurs d’organes sur leur carte d’identité nationale dans les prochaines années.
Actuellement, le pays compte 15 000 donneurs, une augmentation par rapport aux 13 000 enregistrés il y a trois ans, mais ce chiffre reste insuffisant face aux longues listes d’attente pour les greffes.
Le directeur général du centre, Jalel Ziyad, a démenti les rumeurs concernant le trafic d’organes en Tunisie et a souligné l’importance de réviser le cadre législatif pour intégrer les avancées technologiques mondiales.
Il a également mentionné que de nombreuses familles tunisiennes refusent le don d’organes de leurs proches en état de mort cérébrale en raison de croyances sociales et religieuses erronées. Cela nécessite un effort de sensibilisation considérable.
Le processus de don exige que le donneur vivant soit âgé d’au moins 18 ans, en pleine possession de ses facultés mentales et en bonne santé.
Les organes pouvant être donnés par une personne décédée en état de mort cérébrale incluent le cœur, les poumons, les reins, le foie et le pancréas, bien que cette dernière greffe ne soit pas encore pratiquée en Tunisie.
Concernant la greffe de tissus, elle est autorisée pour des éléments tels que la cornée, l’aorte, les valves cardiaques, le placenta et l’os spongieux.
Ces derniers sont souvent récupérés après des opérations chirurgicales et conservés à basse température pour une utilisation ultérieure.
TAP