Dubaï brille dans le Global Power City Index, mais les villes de la région MENA peinent à se positionner
Le Global Power City Index (GPCI) 2024, récemment révélé par l’Institute for Urban Strategies de la Fondation Mori Memorial, met en lumière les grandes métropoles mondiales et leur attractivité sur la scène internationale. Cet indice, publié chaque année depuis 2008, apprécie la capacité des villes à attirer des personnes, des investissements et des entreprises, mesurant ainsi leur "magnétisme".
MENA : Un aperçu du classement
Dans la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA), seules deux villes se démarquent dans le rapport de cette année. En tête, Dubaï, qui se classe au 8e rang mondial avec un impressionnant score de 1177,7. La ville est célébrée pour ses performances économiques, ses infrastructures modernes et son rôle en tant que plaque tournante commerciale internationale.
À l’opposé, Le Caire peine à se faire une place dans ce classement. Avec un score de 700,1, la ville égyptienne occupe la 46e position sur 48. Malgré son riche patrimoine historique et touristique, Le Caire doit surmonter d’importants défis liés à ses infrastructures vieillissantes et à la pollution, qui entravent son attractivité globale.
Les leaders mondiaux du classement
Au niveau international, Londres se positionne en tête avec un score de 1655,4, grâce à son économie dynamique, sa diversité culturelle et ses infrastructures de pointe. New York suit de près avec un score de 1505,8, tandis que Tokyo se classe troisième avec 1445,4 points. Paris et Singapour complètent le top 5, respectivement avec 1423 points et 1291,8.
Le GPCI évalue un ensemble de six critères essentiels : l’économie, la recherche et développement, les interactions culturelles, la qualité de vie, l’environnement et l’accessibilité. Cette approche multidimensionnelle permet de cerner les atouts et les défis rencontrés par les grandes villes du monde sur la scène internationale.