Dans une récente tournure politique captivante, un groupe de députés tunisiens, comprenant des indépendants, a tenu un point de presse jeudi 16 novembre 2023 pour discuter de l’ajournement d’une plénière cruciale concernant la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël.
Abderrazek Aouidet, aux côtés de Dhafer Sghiri et Bilel El Mechri, parmi d’autres, a annoncé que, pour l’intérêt général, les parlementaires avaient décidé de se conformer au report décidé par le bureau du parlement. Ce dernier avait pris la décision de reporter la plénière jusqu’à la finalisation des discussions sur le projet de loi de finances 2024.
Malgré cette décision, Aouidet a critiqué la procédure, la qualifiant d’irresponsable et d’erronée, soulignant qu’il est inacceptable de s’engager dans une autre plénière alors que la précédente est toujours ouverte, selon le règlement intérieur du parlement.
Bilel El Mechri a ajouté que le bureau du parlement n’avait pas le pouvoir de décider de la levée ou de la reprise des plénières. Il a accusé Brahim Bouderbala, le président du Parlement, d’avoir bloqué les travaux de l’Assemblée, dénonçant un abus de pouvoir.
La tension politique monte, avec des députés envisageant de rédiger une pétition pour dénoncer cette violation flagrante du règlement intérieur, imputant la responsabilité au président du parlement.
Ces développements soudains soulèvent des questions cruciales sur la transparence et la conformité aux règles parlementaires en Tunisie. Alors que la proposition de loi sur la criminalisation de la normalisation avec Israël demeure en suspens, l’avenir politique du pays pourrait être façonné par la manière dont cette crise parlementaire sera résolue.
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