La promulgation récente d’une législation anti-gay en Ouganda a levé de grandes inquiétudes concernant ses répercussions sur l’économie nationale. Cette initiative a capté l’attention de la scène mondiale, y compris celle des États-Unis, où le secrétaire d’État Antony Blinken a établi un lien clair entre le respect des droits de l’homme et les bénéfices économiques.
La loi, qui augmente la pénalisation des relations entre personnes de même sexe, a provoqué une opposition immédiate et forte de la part de nombreuses entités telles que l’ONU et Amnesty International, ainsi que de nombreux états. Ils avancent que cette loi viole les droits fondamentaux et risque de nuire gravement à la santé publique, en compliquant notamment la lutte contre le VIH.
«Le jugement d’aujourd’hui sur la loi Anti-Homosexualité en Ouganda compromet les droits de l’homme et la santé publique pour tous, et constitue une menace sérieuse pour les Ougandais LGBTQI+ et leurs soutiens. La réputation internationale de l’Ouganda et sa capacité à attirer des investissements étrangers dépendent de l’égalité devant la loi.»— Secrétaire Antony Blinken (@SecBlinken) le 4 avril 2024
En plus des conséquences humanitaires, cette loi pourrait également impacter négativement l’économie. Antony Blinken a mis en garde contre le risque de détérioration de l’image de l’Ouganda sur le plan international et de réduction de sa capacité à séduire les investisseurs étrangers. Les investisseurs privilégient la stabilité et la prévisibilité, souvent assurées par l’adhérence aux droits humains et à l’égalité juridique. Ainsi, des lois discriminatoires pourraient repousser les investissements vitaux pour le progrès économique.
Des démarches sont en cours pour contester cette loi, via des procédures juridiques et des pressions internationales. Néanmoins, le chemin vers son annulation demeure incertain et plein de défis. La communauté internationale reste vigilante, prête à adopter des mesures économiques punitives si jugées nécessaires.