Mohamed Safi, le secrétaire général de la Fédération générale de l’enseignement secondaire, a annoncé qu’une manifestation de protestation sera mise en place devant le ministère de l’Éducation après l’Aïd Al Fitr si le ministère ne répond pas à leurs exigences professionnelles et financières comme stipulé dans les accords signés précédemment entre les deux entités.
Pendant une conférence de presse qui a eu lieu le mercredi 13 mars au siège du Syndicat des travailleurs du Maghreb, il a déclaré que le but de cette action n’est pas de mettre une pression sur le ministère de l’Éducation mais plutôt de le motiver à engager un dialogue pour régler les problèmes en cours, en affirmant que “la fédération est prête à entamer un dialogue sous toutes ses formes pour protéger les droits des enseignants”.
Il a exprimé ses préoccupations concernant le blocage des négociations avec le ministère de l’Éducation, qui n’a pas répondu à trois lettres envoyées par la fédération demandant à entamer les discussions comme un partenaire social en vue d’améliorer la situation de ses membres et de contrer la baisse de leur pouvoir d’achat.
Le secrétaire général a accusé le ministère de l’Éducation de ne pas avoir tenu ses engagements, en particulier en ce qui concerne les accords du 9 février 2019 et du 23 mai 2023, notamment sur la question de la régularisation des enseignants suppléants et la cessation de tout emploi précaire.
Il a aussi pointé du doigt la dégradation des infrastructures scolaires, le manque d’équipements et de personnel, en critiquant l’usage continuel par le ministère de formes d’emploi précaire et les classes surchargées, des facteurs qui, selon lui, contribuent à l’augmentation de la violence scolaire parmi les élèves.
Safi a également mis l’accent sur l’affaiblissement des services scolaires, y compris les incidents d’intoxication alimentaire dans certaines cantines, et a critiqué le grand nombre de postes non pourvus dans les institutions éducatives.
Avec TAP