Énergie verte : annonce aux USA d’une batterie innovante

Tunibusiness
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L’un des obstacles majeurs à l’expansion de l’utilisation des énergies propres est le défi posé par leur nature intermittente. La lumière solaire et les courants d’air ne sont pas constants, ce qui soulève une question critique : de quelle manière peut-on emmagasiner l’énergie quand elle est en surabondance pour la restituer durant les périodes de pénurie ? À l’heure actuelle, les méthodes de stockage énergétique utilisent diverses technologies, y compris les batteries au lithium et les dispositifs de stockage par pompage, mais ces approches demeurent dispendieuses et souvent non durables.

Dans ce contexte, les États-Unis ont vu émerger une avancée prometteuse qui pourrait révolutionner la manière dont l’énergie renouvelable est stockée. Le Pacific Northwest National Laboratory (PNNL) a mis au point une technologie innovante de batteries à flux redox, qui tire parti de matériaux bon marché et abondants déjà utilisés dans le secteur industriel, rendant possible leur fabrication à échelle industrielle.

Cette nouvelle forme de batteries utilise un mélange d’organométallique de chlorure de fer (III) et d’acide nitrilotri-méthylphosphonique, une combinaison habituellement employée dans le traitement d’eau pour contrer la corrosion. C’est la première fois que ces composés sont utilisés dans les batteries à flux redox, ouvrant ainsi de nouvelles possibilités pour le stockage d’énergie à grande échelle.

Ce qui distingue ces batteries, c’est leur capacité à conserver une haute efficacité, même après 1000 cycles de chargement, ce qui est un indicateur de leur robustesse et de leur longévité significatives. Ceci représente un progrès notable, surtout lorsqu’on compare avec les générations antérieures de technologies de stockage qui montraient une baisse de performance bien plus rapide.

Gabriel Nambafu, membre éminent de l’équipe du PNNL, s’est imposé comme une figure clé dans l’évolution de ces batteries, dirigant les efforts pour les rendre plus durables, moins coûteuses et adaptées à un usage industriel.

Cet accomplissement pourrait être déterminant dans le passage à des sources d’énergie plus propres et renouvelables. Avec la possibilité de les produire en masse et leur durée de vie améliorée, les batteries à flux redox mises au point par le PNNL promettent d’être une solution précieuse pour relever les défis liés au stockage d’énergie renouvelable.

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