La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a décidé de renvoyer devant la justice 12 accusés, dont des cadres du mouvement Ennahdha, pour des accusations à caractère terroriste.
Cette décision a été annoncée par le porte-parole du tribunal de Tunis,Habib Torkhani, à l’Agence Tunis Afrique Presse, ce vendredi.
La chambre d’accusation spécialisée dans les affaires de terrorisme près la Cour d’appel de Tunis a renvoyé hier jeudi , Mondher Lounissi, Le vice–président d’Ennahdha (en détention), Rafik Abdessalem, Chahrazed Akacha, Ahmed Gaâloul, Tahar Boubehri, Rida Idris , Mouadh Khérij, Maher Zid , Mohamed Fathi Ayadi, et Mohamed Essamti (tous en fuite), devant la chambre criminelle spécialisée dans les affaires de terrorisme près le Tribunal de première instance de Tunis, en plus de deux autres accusés en liberté (non identifiés), dans ce que les médias appellent “l’affaire de complot contre la sécurité de l’État 2”, selon Torkhani.
Torkhani a confirmé que tous les accusés seront jugés pour “plusieurs charges à caractère terroriste”, ajoutant que la chambre d’accusation a rejeté la demande de libération présentée pour Moncef El-Wanissi, le seul détenu jusqu’à présent dans cette affaire, et incarcéré depuis septembre 2023. Le juge d’instruction du pôle judiciaire de lutte contre le terrorisme avait émis en septembre dernier un mandat de dépôt à l’encontre de Mondher Lounissi, suite à la diffusion d’un enregistrement sonore qui lui était attribué, et il était accusé de ne pas avoir signalé des crimes terroristes et d’avoir des liens avec des parties étrangères pour nuire aux intérêts de l’État tunisien.
Source: Arabesque