Le Département des dotations islamiques d’Al-Qods a annoncé que plus de 40 000 fidèles ont accompli les prières de l’Aïd aujourd’hui, dimanche 16 juin 2024, au sein de la mosquée Al-Aqsa, malgré un blocus strict imposé par les forces de l’occupation israélienne, empêchant des milliers de personnes d’entrer.
Les forces de l’occupation ont agressé les fidèles dès le matin du premier jour de l’Aïd, que ce soit en chemin vers la mosquée ou à leur sortie, interdisant à des dizaines d’entre eux d’accéder à l’enceinte pour accomplir la prière, rapporte l’agence de presse Wafa.
À l’aube, les forces de l’occupation avaient investi les cours de la mosquée Al-Aqsa, vérifiant l’identité des fidèles présents et entravant leur mouvement.
De nombreux jeunes ont été empêchés d’entrer, les forçant ainsi à prier à l’extérieur des portes de la mosquée, selon la même source.
De même, à la mosquée Ibrahimi , environ 8 000 fidèles ont célébré la prière de l’Aïd malgré un déploiement renforcé des forces de l’occupation autour du site et à ses principales entrées, ainsi que les nombreux points de contrôle dans les environs, a déclaré le directeur du Département des dotations islamiques d’Al-Khalil.
Depuis 1994, l’occupation israélienne a imposé une division de la mosquée Ibrahimi, attribuant 63 % de l’espace aux juifs et 37 % aux musulmans, après le massacre de 29 Palestiniens par un colon sioniste durant le mois de Ramadan de cette année-là.
L’accès complet au site pour les musulmans n’est autorisé que dix jours par an : les vendredis du mois de Ramadan, la nuit du 27 de ce mois, les prières de l’Aïd al-Fitr et de l’Aïd al-Adha, ainsi que les commémorations de la Nuit de l’Al Isra et Miraj, de la naissance du prophète Mohammed, et du Nouvel An islamique.
À Gaza, des dizaines de citoyens ont accompli la prière de l’Aïd dans diverses zones de la bande, souvent sur les décombres, dans les ruines des mosquées ou en plein air, accompagnés de leurs enfants, dans une atmosphère marquée par l’absence de joie en raison de l’agression continue depuis neuf mois, rapporte l’agence Wafa.
Les prêcheurs de la prière de l’Aïd ont insisté sur l’importance de visiter les familles des martyrs, des blessés et des prisonniers, et de maintenir les liens familiaux, tout en soulignant la nécessité d’apporter de la joie aux orphelins des martyrs, ainsi qu’aux enfants des blessés et des prisonniers.
Plusieurs proches des martyrs ont visité les tombes de leurs défunts, récitant la fatiha en leur mémoire et distribuant des pâtisseries traditionnelles comme le kaak et le maamoul aux citoyens, notamment aux enfants.
Wafa