Face à la sécheresse : le ministère de l’agriculture adopte des technologies modernes

Le ministre de l’Agriculture et des Ressources Hydrauliques, Abdelmonem Belaati, a affirmé que son ministère s’efforce de préserver les richesses en eau à travers l’adoption de technologies modernes et en s’inspirant des expériences et expertises internationales.

Lors de son intervention à la session plénière de ce mercredi 10 juillet 2024, Belaati a expliqué que ces efforts incluent l’utilisation de techniques d’ensemencement des nuages, le soutien aux ressources en eaux de surface par la construction de nouveaux barrages et l’amélioration du rendement des eaux souterraines grâce à l’installation de stations de dessalement, en réponse à la salinité élevée de ces eaux, ainsi que par le forage de puits profonds.

Le ministre a souligné que les changements climatiques soudains ont eu un impact négatif sur l’approvisionnement en eau potable.

Il a mis en avant les travaux du ministère avec les parties concernées pour réduire le phénomène d’évaporation, qui contribue de manière significative à la diminution des réserves d’eau dans un contexte de pénurie hydrique sévère que traverse le pays.

Belaati a révélé que le niveau des eaux dans les barrages a chuté à 29%, précisant que la Tunisie enregistre une évaporation de 600 000 à 700 000 mètres cubes d’eau par jour en période de forte chaleur.

Le ministère de l’Agriculture explore diverses solutions techniques pour limiter ce phénomène.

Le dessalement de l’eau est également un axe majeur pour garantir les ressources en eau. Le ministre a indiqué que la station de dessalement de Sfax, qui fournira 100 000 mètres cubes d’eau par jour, sera bientôt opérationnelle.

Cela permettra de réduire la quantité d’eau transférée du nord vers Sfax et de rediriger une partie de cette eau vers la région de Sousse.

En évoquant les stations de dessalement, Belaati a mentionné les difficultés rencontrées par celle de Sousse.

Il a également annoncé que le ministère équipe actuellement entre 7 et 8 puits abandonnés, ce qui renforcera le réseau d’eau potable, et qu’il étudie les rapports de l’entreprise tunisienne des activités pétrolières pour évaluer la possibilité de les exploiter.

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