Le ministre de l’Enseignement Supérieur et de la Recherche Scientifique, Moncef Boukthir, a révélé des données encourageantes lors d’une journée d’étude sur la recherche féminine en Tunisie. Selon ses déclarations, les femmes représentent 55% des chercheurs actifs dans tous les secteurs du pays, avec un pourcentage encore plus élevé de 66% dans les centres de recherche relevant du ministère.
Cette tendance positive se reflète également dans le domaine de l’éducation, où environ 70% des diplômés du supérieur sont des étudiantes. De plus, le nombre de doctorantes dépasse celui des doctorants, avec une prédominance des femmes dans des domaines tels que les sciences sociales et le droit.
Malgré ces progrès, le ministre a souligné que des défis subsistent, notamment en ce qui concerne le chômage des femmes diplômées. Cependant, il a affirmé que des politiques publiques axées sur l’emploi et le soutien aux chercheuses sont en cours d’adoption pour relever ces défis.
Cette reconnaissance de la contribution des femmes à la recherche scientifique en Tunisie met en lumière leur leadership et leur engagement dans un domaine souvent dominé par les hommes.
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