Selon une enquête du journal suisse “Blick”, en 2023, 572 Tunisiens ont soumis des demandes d’asile en Suisse, ce qui représente une augmentation de 42 % par rapport à l’année précédente.
Le journal a indiqué que les demandes tunisiennes n’avaient qu’une chance de succès de seulement 1 %, et depuis janvier, la Suisse a mis en place des procédures rapides de 24 heures pour les Tunisiens dans le but de contrôler le nombre croissant de demandes d’asile.
Selon le journal, qui a réalisé une enquête depuis la ville de Sfax, « la réputation positive de notre pays (et de ses prisons), le contact avec les Tunisiens déjà installés ici, et enfin la situation difficile dans leur pays d’origine, incitent les individus à quitter ce pays méditerranéen qui demeure magnifique de manière collective.»
En 2012, la Tunisie a conclu un accord migratoire avec la Suisse qui prévoit de fournir aux Tunisiens des visas de travail ou d’études chaque année jusqu’à 150.
L’accord prévoit que la Tunisie accepte les demandeurs d’asile refusés, et la Suisse a expulsé 451 personnes vers la Tunisie dans le cadre de cet accord, dont 402 sont rentrées volontairement. Les dépenses de vol sont prises en charge par la Suisse qui verse une somme d’argent non déterminée aux personnes qui quittent le pays afin de les aider à commencer leur activité dans leur pays précédent.
Le journal a souligné que le montant de 101 millions de francs suisses (environ 287 millions de dinars tunisiens) transféré par la Suisse en Tunisie entre 2021 et 2024 pour des projets de renforcement de la démocratie et de développement économique n’a pas beaucoup changé la situation difficile, considérant que la Tunisie reste l’une des priorités pour l’aide au développement suisse.
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