Le Fonds Monétaire International (FMI) prévoit une croissance de 4% pour la région du Moyen-Orient et de l’Afrique du Nord (MENA) en 2025, à condition que les réductions de la production pétrolière soient progressivement éliminées et que les conditions défavorables, y compris les conflits régionaux, s’atténuent, a révélé le dernier rapport économique régional du FMI.
Cependant, la croissance pour 2024 devrait rester “lente”, avec une estimation révisée à 2.1%, en baisse de 0.6% par rapport aux prévisions d’avril.
Cette révision est principalement due à l’escalade du conflit entre la résistance palestinienne et l’occupation sioniste, ainsi qu’aux prolongations des réductions volontaires de la production pétrolière par l’OPEP+.
Le FMI met en garde contre les risques pesant sur les perspectives économiques de la région, y compris le Caucase et l’Asie centrale, qui demeurent orientés à la baisse.
Il recommande d’accélérer les réformes structurelles, notamment dans les domaines de la gouvernance et des marchés du travail, pour améliorer les perspectives de croissance à moyen terme.
Jihad Azour, directeur du département Moyen-Orient et Asie centrale du FMI, a indiqué que l’inflation est progressivement maîtrisée dans la région, avec une prévision de taux moyen atteignant l’objectif de 3% en 2024, à l’exception de l’Égypte, l’Iran et le Soudan.