Emmanuel Macron a accepté la démission de Gabriel Attal, qui a été présentée lors du premier conseil des ministres après les élections législatives, ce mardi 16 juillet.
La démission du cabinet de Gabriel Attal marque un véritable bouleversement sur la scène politique française, particulièrement à l’approche des Jeux Olympiques de Paris.
En effet, en attendant la nomination d’un nouveau chef de gouvernement, Gabriel Attal et son équipe continueront d’exercer leurs fonctions.
Ce départ du cabinet Attal plonge la France dans une phase de « gouvernement démissionnaire », une situation où l’exécutif ne peut être renversé par un vote de défiance. Toutefois, les pouvoirs d’un tel gouvernement sont limités.
Gabriel Attal et ses ministres seront uniquement responsables de la gestion des affaires courantes, garantissant ainsi une continuité minimale de l’État.
De ce fait, aucune mesure politique majeure ne pourra être mise en œuvre durant cette période transitoire.
Si cette situation peut paraître acceptable à court terme, elle soulève néanmoins des questions démocratiques importantes si elle devait se prolonger.
La complexité des négociations pour la désignation du prochain Premier ministre ajoute une couche de défi au contexte politique actuel.
Il est crucial que cette phase de transition ne devienne pas une période d’immobilisme, particulièrement à un moment où des décisions stratégiques sont nécessaires pour l’avenir du pays.