Dans plusieurs pays africains, l’aménagement du secteur des ressources naturelles continue à progresser, avec pour but d’optimiser leurs bénéfices. En particulier, l’Algérie et, plus récemment, la Mauritanie qui, en collaboration avec le Sénégal, a initié un nouveau projet.
Dernièrement, c’est au tour du Congo-Brazzaville, qui grâce à l’investissement d’Eni, groupe italien, s’est lancé dans la production et l’exportation de gaz naturel liquéfié. Cette initiative marque une première pour Kinshasa qui a expédié sa première livraison internationale cette semaine depuis Pointe-Noire, le cœur économique du pays situé au Sud.
Le Congo-Brazzaville entre sur le marché de l’exportation de gaz
Le plan actuel consiste à évaluer les infrastructures pour s’assurer que, lors de cette première année d’exploitation, toutes les ressources et équipements sont adéquatement exploités. L’ambition est de produire annuellement 600.000 tonnes de gaz, avec l’espoir d’augmenter la production à environ 3 millions de tonnes de gaz naturel liquéfié (GNL) dès l’année prochaine.
La majorité de cette production est destinée à l’exportation. Une portion sera néanmoins réservée à l’usage domestique. En effet, avant sa liquéfaction, le gaz servira à alimenter les populations locales et la principale installation électrique du pays, contribuant à la stabilité de la production d’énergie. Ce développement devrait significativement renforcer les finances de Kinshasa.
44 millions d’euros générés la première année d’exploitation
Ce projet ambitieux a été réalisé grâce à l’expertise et l’investissement de 5 milliards de dollars d’Eni dans la construction d’une nouvelle installation de liquéfaction de gaz, érigée en seulement un an. Pour cette première année d’activité, le projet devrait générer environ 44 millions d’euros de revenus pour l’État.