Gaza : 40 jours de siège, famine et attaques sur l’hôpital Kamal Adwan en crise dramatique

La Crise Humanitaire dans le Nord de la Bande de Gaza

Depuis plus de quarante jours, la population palestinienne du nord de la bande de Gaza fait face à des difficultés extrêmes pour se procurer des denrées alimentaires et de l’eau potable. Les autorités israéliennes ont interdit l’accès aux agences des Nations unies et aux organisations humanitaires internationales, stoppant ainsi l’acheminement de nourriture, d’eau et de médicaments dans ces régions touchées.

Un symbole de cette crise est l’hôpital Kamal Adwan, qui subit des attaques incessantes depuis le début du siège. Sa dernière attaque a eu lieu mardi, ciblant spécifiquement le troisième étage de l’établissement. Cet hôpital est le dernier encore opérationnel dans le nord de la bande de Gaza, où se trouvent de nombreux patients, dont de nombreux enfants. Les réservoirs d’eau situés sur le toit de l’hôpital sont également devenus des cibles, alors que le directeur de l’établissement rapporte que même les cours et les entrées de l’hôpital ont été touchées par les opérations militaires israéliennes.

Les violences ne s’arrêtent pas là. Un groupe de Palestiniens s’étant rassemblé devant une école à Beit Lahiya, attendant de remplir leurs récipients d’eau après la découverte d’un camion, a été attaqué. Cette agression a coûté la vie à une fillette et a blessé huit autres personnes. Parallèlement, une autre attaque à Gaza a entraîné la mort d’un journaliste palestinien, et des frappes ont également été déclarées à Nouseirat, au centre de la bande.

Du côté sud, la situation est tout aussi déplorable. L’hôpital Abou Youssef al-Najjar à Rafah, qui est sous contrôle israélien depuis plus de six mois, a également été touché par des attaques. Au-delà des offensives aériennes, des frappes effectuées par des drones et des tirs d’artillerie, la situation sanitaire et humanitaire des Palestiniens connaît une détérioration alarmante. De nombreux habitants rapportent leur incapacité à fournir même un seul repas quotidien à leurs enfants, illustrant ainsi l’ampleur de cette crise humanitaire dévastatrice.

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