Gaza en crise : 70% des victimes sont femmes et enfants, l’escalade se poursuit

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Intensification des opérations israéliennes à Gaza : Un aperçu des récentes frappes

L’armée israélienne a récemment intensifié ses opérations militaires dans la bande de Gaza, ciblant des zones résidentielles, des infrastructures publiques et divers bâtiments. Cette escalade a conduit à la mort d’au moins neuf membres d’une même famille dans le camp de réfugiés de Nuseirat, selon des rapports d’Al Jazeera.

Opérations terrestres et aériennes

Des forces terrestres israéliennes se sont engagées dans une mission visant à étendre le corridor de Netzarim, un passage de 6,5 km qui sépare le nord et le sud de Gaza. Dans le cadre de cette initiative, l’armée a précisé que ces frappes avaient pour but de détruire des constructions résidentielles, supposées servir de points d’observation pour les combattants palestiniens. Cependant, des témoins sur le terrain ont mis en avant la présence de nombreux civils dans ces habitations ciblées.

Dans le nord de Gaza, plusieurs frappes aériennes ont eu lieu, notamment à Beit Lahiya, où au moins quatre personnes ont perdu la vie. Parallèlement, au sud, des frappes de drones israéliens ont fait quatre victimes supplémentaires près d’un camp de personnes déplacées à Abasan, à l’est de Khan Younis.

Impact humanitaire alarmant

Les Nations Unies ont récemment fait état d’un constat préoccupant : plus de 70 % des décès confirmés à Gaza concernent des femmes et des enfants. De plus, l’UNRWA (Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens) a indiqué que, depuis début octobre, Israël aurait bloqué 82 des 91 tentatives de l’ONU d’apporter une aide humanitaire au nord de Gaza. D’autres tentatives d’acheminement de fournitures ont également échoué, laissant les habitants de cette région, actuellement sous un siège militaire, dans des conditions extrêmement difficiles depuis plus de 50 jours.

L’UNRWA souligne que les conditions de vie continuent de se détériorer pour un nombre estimé entre 65 000 et 75 000 personnes qui demeurent dans le nord de Gaza, soulignant ainsi l’urgence d’une intervention humanitaire.

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