Le gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, a annoncé que le coût de la guerre à Gaza pourrait atteindre 250 milliards de Shekels, soit environ 67 milliards de dollars, d’ici 2025.
Cette estimation souligne l’ampleur des dépenses nécessaires pour faire face aux conséquences du conflit et à la reconstruction des infrastructures endommagées.
Lors de la conférence “L’économie israélienne après le 7 octobre”, Yaron a précisé que ces estimations financières prenaient en compte les impacts sur les budgets de l’État. Elles sont basées sur une perte de 40 milliards de shekels, soit environ 10 milliards de dollars, en revenus fiscaux, ainsi que sur l’augmentation des dépenses militaires, telles que les salaires des forces de réserve, l’achat de munitions et l’aide civile.
Israël a déjà engagé des coûts de 60 milliards de Shekels, soit 16 milliards de dollars, après sept mois de conflit, rapprochant ainsi le déficit budgétaire de la limite fixée pour cette année. Les données publiées ce mois-ci par le Ministère des Finances montrent que le déficit financier sur les 12 derniers mois a gonflé à 7 % du PIB en avril, dépassant les prévisions gouvernementales de 6,6 % pour l’ensemble de l’année 2024.
Avec l’augmentation des pertes financières liées à la guerre, Israël se dirige vers l’un des plus grands déficits budgétaires de ce siècle. La banque centrale avait précédemment estimé que le coût total du conflit s’élèverait à 255 milliards de shekels pour la période 2023-2025.
Source: CNBC Arabia