Le chef du gouvernement, Ahmed Hachani, a déclaré ce mercredi 17 juillet 2024, que la Tunisie ne peut se permettre de devenir un pays de transit ou de refuge pour les migrants, ni de rester otage de cette situation. Il a ainsi insisté sur la nécessité de trouver une solution collective à la crise de la migration irrégulière.
Lors de sa participation au Forum de la migration en Méditerranée, qui se tient aujourd’hui à Tripoli, Hachani a souligné que les causes de la migration sont multiples, incluant les changements climatiques et la pauvreté. De nombreux individus cherchent à migrer vers le nord (Europe) en passant par la Libye et la Tunisie.
Il a rappelé que la Tunisie a déployé de nombreux efforts pour gérer cette crise depuis son apparition en Libye. “Il y a quelques jours, nous avons commencé à parler de deux millions de migrants en Libye”, a-t-il précisé.
Le chef du gouvernement a également déclaré : “La plupart des migrants viennent de l’Afrique subsaharienne, et je pense qu’ils ont le droit à une vie meilleure. La Tunisie a traité ce dossier au détriment de son trésor public.”
Pour conclure, Hachani a affirmé : “La Tunisie n’est pas un pays raciste et elle est fière de son appartenance à l’Afrique. C’est un pays de droit et de démocratie, où la loi s’applique à tous.”