À Mina, le premier jour de l’Aïd al-Adha, les pèlerins font le dernier grand rituel du Hajj en Arabie saoudite, la lapidation des stèles représentant Satan.
Les pèlerins, en criant “Allah Akbar” (“Dieu est le plus grand”), avancent en vagues successives sous la surveillance attentive des forces de sécurité.
La pratique consiste à jeter des cailloux sur une grande stèle représentant Satan, sous l’observation attentive de milliers de policiers, d’agents de la Défense civile et de caméras de surveillance installées par les autorités saoudiennes afin d’éviter tout incident.
La tradition prescrit de lancer sept pierres sur la grande stèle le premier jour de l’Aïd al-Adha. Les deux jours suivants, les fidèles doivent jeter 21 pierres sur trois stèles de tailles différentes : grande, moyenne et petite.
La veille, lundi soir, les pèlerins ont ramassé des cailloux à Mouzdalifa, après une journée de prière et de recueillement sur le Mont Arafat, un moment fort du hajj.
Après la lapidation symbolique, les pèlerins sont censés immoler une bête, commémorant ainsi le sacrifice du Prophète Abraham.
Dans la tradition musulmane, Abraham était prêt à donner son fils Ismaël à Dieu, mais un mouton fut finalement donné par l’ange Gabriel.
Aujourd’hui, les pèlerins achètent des coupons auprès des autorités saoudiennes, qui se chargent d’immoler les animaux et de congeler les carcasses avant de les envoyer sous forme d’aide aux nécessiteux dans les pays musulmans.
Une fois la lapidation terminée, les croyants se rendent à La Mecque pour le Tawaf, une promenade autour de la Kaaba, la structure cubique au centre de la Grande mosquée.
Ils poursuivent ensuite avec la Sa’i, une marche rituelle entre les collines de Safa et Marwa.
Le hajj, l’un des cinq piliers de l’Islam, est un devoir que tout musulman doit accomplir au moins une fois dans sa vie, s’il en a les moyens.