Selon le dernier bulletin mensuel de conjoncture énergétique les exportations d’énergie ont enregistré une forte augmentation de 44% en valeur au cours du mois de janvier 2024 par rapport à la même période de l’année précédente. Cependant, cette croissance a été accompagnée d’une hausse de 30% des importations d’énergie.
L’analyse révèle également une augmentation de 26% du déficit de la balance commerciale énergétique en janvier 2024 par rapport à l’année précédente, atteignant 1011 millions de dinars, contre 802 millions de dinars. Le taux de couverture des importations par les exportations n’a pas dépassé 22% au cours de la même période, indiquant une dépendance continue vis-à-vis des importations énergétiques.
Les ressources nationales d’énergie primaire, comprenant la production nationale et les redevances du gaz algérien, ont connu une baisse de 14% au cours du mois de janvier 2024 par rapport à l’année précédente, totalisant près de 3.0 millions de tonnes équivalent pétrole (TEP). Cette baisse est attribuée principalement à une diminution de la production nationale de pétrole brut et de gaz naturel.
Parallèlement, la demande globale d’énergie a diminué de 6% au cours du mois de janvier 2024 par rapport à la même période de l’année précédente, s’élevant à 76,0 millions de TEP. La demande en produits pétroliers a augmenté de 2%, tandis que la demande en gaz naturel a chuté de 12% par rapport à l’année dernière.
Ces données soulignent les défis persistants auxquels est confronté le secteur énergétique, notamment une dépendance croissante aux importations malgré une augmentation des exportations, une baisse des ressources nationales et une fluctuation de la demande. Une gestion efficace et durable de ces défis est essentielle pour assurer la stabilité énergétique et économique à long terme.
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