Le principal suspect de l’attaque incendiaire contre la synagogue de La Grande-Motte a été mis en examen et placé en détention provisoire ce mercredi, a annoncé le Parquet national antiterroriste (Pnat).
Deux autres personnes ont également été mises en examen dans cette affaire qualifiée d’attaque antisémite.
Une attaque qui aurait pu virer au drame
L’attaque, survenue quatre jours plus tôt, n’a heureusement fait aucune victime, mais aurait pu avoir des conséquences tragiques.
Le suspect principal, interpellé samedi soir à Nîmes après une courte fuite, a été mis en examen pour tentative d’assassinat terroriste en raison de la race ou de la religion, ainsi que pour association de malfaiteurs terroristes, conformément aux réquisitions du ministère public.
Reconnaissance des faits
Selon le Pnat, le suspect, un Algérien de 33 ans, a reconnu les faits dès sa première audition. Il a expliqué avoir agi pour soutenir la cause palestinienne, niant toute intention homicide mais admettant avoir voulu semer la peur.
Radicalisé dans sa pratique religieuse depuis plusieurs mois, il nourrissait une haine des Juifs, focalisée sur la situation en Palestine.
Détails de l’attaque
L’attaque s’est déroulée samedi matin.
Le suspect, filmé par des caméras de vidéosurveillance avec un drapeau palestinien autour de la taille, a tenté de mettre le feu à plusieurs endroits autour de la synagogue, alors que cinq personnes, dont le rabbin, se trouvaient à l’intérieur.
Il était armé d’une hache et d’une arme de poing.
Interpellation et suite de l’enquête
Les enquêteurs ont rapidement retrouvé le suspect à Nîmes, où il a été interpellé après avoir ouvert le feu sur les policiers d’élite venus l’arrêter. Blessé au visage, ses jours ne sont pas en danger.