L’Instance Supérieure Indépendante pour les Élections (ISIE) a transmis plus de 300 cas de suspicions de crimes électoraux au ministère public. Selon Najla Aabrougui, membre de l’ISIE, ces cas se répartissent en 188 suspicions liées à la période électorale, 79 concernant la campagne électorale et 50 relatives au silence électoral.
Lors d’une conférence de presse consacrée à l’annonce des résultats finaux de l’élection présidentielle, Aabrougui a précisé que ces infractions seront examinées par la justice après leur qualification par le ministère public.
Les infractions concernent principalement des accusations de diffamation publique, la diffusion de fausses informations concernant des fonctionnaires, et la dégradation de l’image de l’élection.
D’autres infractions incluent la diffusion et le partage de résultats de sondages pendant la période de campagne ou de silence électoral.
Il est à noter que l’ISIE a annoncé, vendredi soir, les résultats finaux de l’élection présidentielle de 2024, confirmant la victoire du candidat Kaïs Saïed.
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