L’évolution des opérations militaires israéliennes au Liban
Des informations provenant d’Israël révèlent que les forces militaires de haut rang affirment que le commandement israélien du Nord a accompli sa mission, comme défini par les dirigeants politiques il y a environ deux semaines. Actuellement, l’armée cherche à protéger ses avancées au Liban et recommande au gouvernement de mettre en place des négociations pour un cessez-le-feu, efforts dans lesquels s’impliquent également les États-Unis et la France, en discutant avec le gouvernement libanais.
Des sources militaires israéliennes soulignent l’urgence d’un règlement politique au Liban, avertissant des risques de se retrouver dans un « bourbier » complexe, selon les informations rapportées par le quotidien israélien Yedioth Ahronoth. Ce dernier note que l’accélération des événements militaires pourrait devancer les décisions politiques, alors que les unités du Commandement Nord ont terminé leur mission.
Le dimanche dernier, le journal a précisé que les opérations israéliennes dans le sud du Liban se déroulent dans un cadre de grande discrétion, avec des publications militaires limitées. Cette stratégie vise à rendre plus difficile les actions du Hezbollah, dont les capacités ne sont pas totalement neutralisées. Actuellement, le nombre de brigades israéliennes engagées dans les trois opérations près de la frontière a diminué comparé aux efforts intenses déployés il y a un mois pour contrer la menace d’une invasion par la force Radwan.
Pour justifier ses activités actuelles au sud du Liban, l’armée insinue des terminologies telles que « préserver les acquis » et se concentre sur la neutralisation des lance-roquettes du Hezbollah, qui représentent un risque pour des cibles sensibles, notamment la région de Haïfa, selon le rapport de Yedioth Ahronoth.