Aujourd’hui, une entreprise de revitalisation agricole à Bou Salem et un complexe agricole affilié à l’Office des Terres Domaniales ont donné le coup d’envoi de la saison de récolte des céréales dans le gouvernorat de Jendouba, sous la supervision du gouverneur Samir Kouka.
Les prévisions de production s’annoncent prometteuses, dépassant 1,4 million de quintaux de céréales répartis sur environ 84 000 hectares, avec une moyenne de rendement ne dépassant pas 17 quintaux par hectare.
Dans une déclaration à l’Agence Tunis Afrique Presse (TAP) concernant les raisons de ce faible rendement malgré les atouts agricoles de la région (sols fertiles, précipitations significatives, irrigation complémentaire, techniques modernes…), le gouverneur a souligné que la faiblesse de la formation et de la sensibilisation des agriculteurs nécessite une intervention.
L’utilisation des techniques modernes de culture des céréales et l’application complète du paquet technique sont parmi les principaux facteurs déterminants de la production.
Il a ajouté que les structures agricoles de la région travaillent en collaboration avec l’Institut National des Grandes Cultures pour remédier à ces carences, dans le but d’améliorer le rendement par hectare, de mieux gérer l’irrigation et les intrants de production, ce qui contribuerait à doubler la production.
En ce qui concerne la préparation du comité régional de gestion des catastrophes et de l’organisation des secours, le gouverneur a assuré que le comité a finalisé ses préparatifs pour prévenir les incendies potentiels.
Les structures se sont organisées de manière à garantir une intervention rapide et efficace, en plus de l’entretien et de l’aménagement des points d’eau, ainsi que la création de nouveaux points capables de répondre aux besoins des citernes et des équipements de protection civile et des municipalités en cas d’incendie.
De son côté, le président de l’Union Régionale de l’Agriculture et de la Pêche de Jendouba, Lotfi El Jemazi, a attribué la faible productivité par hectare au retard dans la fourniture des engrais aux agriculteurs et à l’irrégularité de l’approvisionnement en eau d’irrigation pendant les périodes de pointe.
Il a noté que cette productivité, qui atteint en moyenne 17 quintaux par hectare et entre 25 et 30 quintaux dans les zones irriguées, pourrait atteindre 80 quintaux par hectare si les structures étatiques respectaient leurs engagements en matière de fourniture de semences, d’engrais et d’eau d’irrigation en temps voulu.
La production attendue pour cette saison est plus de deux fois supérieure à celle de l’année précédente, qui n’a pas dépassé 400 000 quintaux, mais inférieure à celle de la saison 2022, qui avait dépassé les deux millions de quintaux, selon des rapports administratifs présentés lors de réunions officielles au siège du gouvernorat.
TAP
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