Une nouvelle attaque a été lancée par l’ancien président américain Donald Trump contre le président actuel Joe Biden, qualifiant ses déclarations de nombreux “dégoûtants”.
C’est ce qu’il a dit hier samedi lors de la conférence annuelle de l’Association nationale des fusils (NRA) à Dallas, au Texas, dans le cadre de ses efforts pour rassembler le soutien à sa campagne présidentielle.
D’un autre côté, Biden a mis en garde en Géorgie que Trump constitue une menace pour la démocratie américaine, selon ses paroles.
Devant des milliers de membres de l’association, Trump a profité de la suspension des audiences de son procès à New York pour prononcer son discours, qualifiant Biden de « pire président de l’histoire des États-Unis », l’accusant de vouloir priver les Américains de leurs armes à feu et le qualifiant de « trompeur et de menace pour la démocratie ».
Arrivé en Géorgie, un État indécis qu’il a remporté lors des élections de 2020, Biden a réagi aux propos de Trump en déclarant que Trump “n’est pas un bon perdant, mais il est perdant”, mettant en garde contre le fait que la démocratie américaine “est en jeu” et que Trump cherche à se venger plutôt qu’à diriger le pays.
La question des armes à feu est un point central dans les élections présidentielles, l’Association nationale des fusils ayant une grande influence politique aux États-Unis.
Après trois décennies à la tête de l’organisation, Wayne LaPierre, ancien président, a été condamné pour mauvaise gestion et corruption et a démissionné de son poste en janvier dernier.
Trump a exhorté les partisans du droit de porter des armes à voter pour les républicains, affirmant que “les démocrates veulent retirer leurs armes”.
Biden, quant à lui, a demandé à plusieurs reprises une interdiction à long terme des armes d’assaut et d’autres limitations.
Selon la vice-présidente Kamala Harris, l’administration Biden continuerait à lutter contre le lobby des armes afin de préserver la sécurité des Américains, accusant Trump de sacrifier la sécurité des enfants et des communautés pour ses propres intérêts.
Le mois dernier, la Maison Blanche a lancé une campagne contre les ventes d’armes à feu qui contournent les vérifications fédérales, ce qui a poussé les États dirigés par les républicains à intenter des actions en justice contre cette mesure présidentielle.
Source: Sky News