Une déclaration choc du président de la République tunisienne, Kaïs Saïed, a suscité une onde de choc à travers le pays. Lors de sa visite au gouvernorat de Nabeul le jeudi 2 novembre 2023, le président a exprimé sa conviction que la révolution tunisienne avait échoué, attribuant cette défaillance à ce qu’il perçoit comme une collusion entre les médias, qu’il a clairement désignés comme responsables. Selon lui, les médias auraient été sollicités pour établir des alliances avec le “sionisme mondial”.
Cette déclaration a pris de court de nombreux Tunisiens, car elle s’inscrit dans un contexte de crise politique et économique croissante. Les manifestations de 2020 ont abouti à l’arrestation de Saïed, qui a ensuite émergé comme un acteur politique influent. Depuis lors, le pays a été en proie à des incertitudes, avec des dissensions politiques et des problèmes économiques en constante aggravation.
Les allégations du président Saïed selon lesquelles les médias ont contribué à l’échec de la révolution par des alliances avec le “sionisme mondial” ont été perçues comme controversées et ont suscité un débat animé au sein de la société tunisienne. Beaucoup se demandent si ces accusations sont fondées ou si elles reflètent une tentative de détourner l’attention des problèmes internes du pays.
Ces événements soulignent l’importance continue de la liberté de la presse en Tunisie et de la capacité des médias à fonctionner en toute indépendance. La déclaration du président remet en question la relation entre le pouvoir politique et les médias dans le pays, et met en évidence le besoin de vigilance pour préserver les acquis démocratiques de la révolution de 2011.
Quelle est votre opinion sur la déclaration du président Kaïs Saïed ? Pensez-vous que les médias tunisiens ont joué un rôle dans l’échec de la révolution ? Ou considérez-vous que ces allégations sont infondées et visent à détourner l’attention de problèmes plus pressants ? Partagez vos réflexions dans les commentaires ci-dessous. Restez connectés sur Tunibusiness.tn pour plus d’analyses et de mises à jour sur cette situation en constante évolution.