Lors de sa réunion au Palais de Carthage avec le chef du gouvernement Ahmed Hachani, le président Kais Saïed a abordé deux questions cruciales : le suivi des projets bloqués depuis des années et les mécanismes régissant l’emploi précaire. Dans un communiqué de la présidence, Saïed a critiqué la bureaucratie inefficace et la corruption des lobbies qui entravent ces projets, les considérant comme une menace pour leurs intérêts.
Concernant l’emploi précaire, Saïed a dénoncé la sous-traitance comme une forme “d’esclavage déguisé” qui viole les droits des employés. Il a également souligné l’urgence de régler le statut des ouvriers de chantiers, remettant en question la pérennisation de leur précarité.
La réunion a également permis d’examiner la participation tunisienne au Sommet de l’Union africaine, où Saïed a réaffirmé l’engagement de la Tunisie envers une Afrique dirigée par les Africains, tout en critiquant la mauvaise gestion des ressources naturelles qui alimente la pauvreté et le terrorisme.