Le président Kaïs Saïed a accueilli le vendredi, au Palais de Carthage, Ahmed Hachani, chef du gouvernement, ainsi que Sihem Boughdiri Nemsia, ministre des Finances. L’objet principal de cette rencontre était la discussion autour de la mise en place d’un Office de développement pour le sud et les zones désertiques, prenant exemple sur les succès de l’Office de développement de Rjim Maatoug et de Mohdeth, qui ont permis de transformer ces zones arides en espaces verts et productifs, selon un rapport de la présidence. À cet égard, le président a souligné que l’ODS, institué en vertu de l’article 71 de la loi de finances de 1984, n’a pas réussi à atteindre ses buts, ajoutant que même sa relance via la loi n° 94-83 du 18 juillet 1994 n’a pas mené à une amélioration significative des objectifs visés.
Le président a affirmé que “toutes les régions du pays, du Cap Angela au nord jusqu’à Borj el-Khadra au sud, doivent jouir de leur part de développement.” Le 16 mars, le président Saïed s’est rendu de manière inattendue au gouvernorat de Kébili pour observer de près les conditions de vie des habitants du village de Nouil. À l’occasion, il a visité la région de Ghidma, sous la délégation d’El Faouar, où il a partagé l’Iftar avec des citoyens.
Saïed a également mis l’accent sur l’importance de finaliser le projet de développement multidisciplinaire au village de Nouil, dans la délégation de Douz, en soulignant la nécessité de surmonter tous les obstacles qui bloquent son achèvement, notant que “certains aspects du projet ont montré un niveau de progression acceptable, bien que les travaux aient été interrompus.”
En outre, le président a exigé une inspection des institutions financières et des banques publiques à la lumière de prêts octroyés sans garanties adéquates ou en l’absence de garanties correspondant aux montants empruntés, rapporte TAP.
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