Kondar : Une station d’épuration financée par la France

La ministre de l'Environnement, Leila Chikhaoui-Mahdaoui, a présidé aujourd'hui vendredi la cérémonie d'inauguration de la station d'épuration de la ville de Kondar, en présence du gouverneur de Sousse, Nébil Ferjani, et de l'ambassadrice de France en Tunisie, Anne Grégori, qui a contribué au financement de l'Agence française de développement pour la réalisation de la station.

Mohamed Ali ben ahmed - journaliste

La ministre de l’Environnement, Leila Chikhaoui-Mahdaoui, a présidé aujourd’hui vendredi la cérémonie d’inauguration de la station d’épuration de la ville de Kondar, en présence du gouverneur de Sousse, Nébil Ferjani, et de l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Guégueni, qui a contribué au financement de l’Agence française de développement pour la réalisation de la station.

Le coût de construction de la station est estimé à 13,5 millions de dinars, et 500 logements ont déjà été raccordés à la station, avec des plans pour connecter 800 logements supplémentaires à l’avenir.

La ministre a salué la réalisation et a décrit la station comme faisant partie du cinquième programme de revitalisation des quartiers populaires, soulignant l’importance de la technologie de réutilisation des eaux traitées dans l’agriculture et la préservation de l’environnement.

Elle a souligné que la coopération tuniso-française dans le domaine de l’assainissement contribue à la finalisation de la connexion de toutes les zones municipales tunisiennes, soit 350 zones municipales, aux réseaux d’assainissement et au renforcement des systèmes de préservation d’un environnement sain.

Elle a souligné l’importance de la réutilisation des eaux traitées selon la méthode tritière, désormais intégrée à la stratégie nationale de transition écologique, appelant à une gestion prudente de toutes les ressources naturelles afin d’assurer leur réutilisation optimale.

De son côté, l’ambassadrice de France en Tunisie, Anne Grégori, a souligné l’importance du partenariat entre l’Office national de l’assainissement et l’Agence française de développement, qui a permis en particulier d’allouer plus de 400 millions de dinars pour contribuer aux travaux d’assainissement des quartiers populaires.

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