Un vent de changement souffle sur le paysage financier africain avec l’annonce de la Banque africaine d’import-export (Afreximbank) d’ajouter 11 nouvelles banques centrales africaines à son système de paiement et de règlement panafricain, le Pan-African Payment and Settlement System (PAPSS). Cette initiative vise à simplifier et à réduire les coûts des échanges commerciaux entre les 55 nations du continent.
Jusqu’à présent, plus de 80% des paiements intra-africains transitaient par l’Europe ou les États-Unis, engendrant des frais exorbitants atteignant jusqu’à 5 milliards de dollars en frais et en coûts de mise en conformité, selon Afreximbank. Le PAPSS, développé en partenariat avec l’Union africaine, offre une alternative novatrice permettant aux participants d’effectuer des transactions dans leurs propres monnaies, éliminant ainsi la nécessité d’une monnaie tierce, comme le dollar américain.
Les principaux acteurs de ce système comprennent les banques centrales, qui joueront un rôle de régulateurs et d’agents de compensation, les banques commerciales, les fintechs, les fournisseurs de services de paiement, ainsi que leurs clients, parmi lesquels figurent des entreprises dans toute la région. L’objectif ultime est de dynamiser les flux commerciaux et la croissance économique en Afrique en facilitant et accélérant les règlements transfrontaliers pour les investisseurs.
C’est une étape cruciale pour le développement de la Zone de libre-échange continentale africaine (Zlecaf), qui vise à stimuler les échanges commerciaux intra-africains et à créer de nouvelles opportunités économiques pour le continent. Cette innovation promet de renforcer l’intégration économique africaine et de favoriser un avenir financier plus fluide et plus efficace.
Quelle est votre opinion sur cette avancée majeure dans le paysage financier africain ? Croyez-vous que cela aura un impact sur l’avenir de la Tunisie et de l’Afrique dans son ensemble ? Partagez vos réflexions et idées dans les commentaires ci-dessous et participez à la discussion sur cette révolution économique africaine !