La Banque mondiale s’engage à accroître l’efficacité et la rapidité de son soutien au développement. Elle a annoncé la réduction du délai d’approbation des projets de 19 à 16 mois, avec un objectif de 12 mois d’ici juin prochain. Ce changement vise à répondre aux défis croissants du développement mondial.
Ajay Banga, le président de la Banque mondiale, a souligné l’importance de cette réforme en déclarant : « Le développement retardé est un développement entravé. »
Pour maximiser son impact, la Banque renforce ses partenariats avec des institutions internationales telles que la Banque islamique de développement et la Banque asiatique.
Ces collaborations visent à réaliser des projets majeurs dans les domaines de la santé, du commerce et des infrastructures, tout en optimisant les ressources et réduisant les coûts.
Le rôle du secteur privé est crucial pour atteindre les objectifs de développement durable, il est estimé qu’un investissement annuel de 4 trillions de dollars est nécessaire pour répondre aux objectifs environnementaux mondiaux, a indiqué Banga.
Pour faciliter ces investissements, la Banque mondiale a lancé le « Laboratoire du secteur privé ». Cette initiative est conçue pour surmonter les obstacles à l’investissement et fournir les incitations nécessaires, telles que des garanties contre les risques politiques et des facilités de financement en monnaies locales.